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https://hdl.handle.net/11264/1022
Title: | Strategist, Scholar, Soldier, Guide: R.J. Sutherland and Canadian Defence Policy in the Thermonuclear Age |
Authors: | Keess, John Herbert Royal Military College of Canada Coombs, Howard Delaney, Doug |
Keywords: | Defence Policy Strategy |
Issue Date: | 27-Jan-2023 |
Abstract: | This dissertation explores the influence of Dr. R.J. Sutherland on Canadian defence policy in the early Cold War. Although Sutherland is often hailed as a strategic prophet who produced concepts more subtle and more accurate than his American contemporaries, a closer examination reveals a more interesting story. Sutherland did not set out to write formal strategic concepts, but instead described the strategic “terrain” to guide the decisions of political and military leaders in the 1950s and 1960s This terrain, shaped by advances in technology and international politics, forced decision-makers to confront not just new choices, but different kinds of choices requiring new methods to answer them. In the 1950s, the relative weakness of European economies and the primacy of the jet bomber as a means of nuclear delivery placed a high premium on Canadian geography and Canadian participation in NATO. As the intercontinental ballistic missile took over as the primary delivery system and European economies recovered in the 1960s, Canada’s relative strategic importance declined. Throughout this period of change, Sutherland participated in decision-making as an operational researcher working in varied fields such as air defence, field research in Korea, tactical nuclear warfare, disarmament diplomacy, and budgeting. In all of these roles, Sutherland encouraged policy-makers to approach choices with a realistic understanding on the limits of Canadian influence, a sense of national responsibility, and an awareness of the national interest. Above all, Sutherland encouraged his superiors and colleagues to understand strategy as a process to be managed, not a problem to be solved with a formal doctrine. Cette thèse explore l'influence du Dr R.J. Sutherland sur la politique de défense canadienne au début de la guerre froide. Bien que Sutherland soit souvent salué comme prophète stratégique qui a produit des concepts plus subtils et plus précis que ses contemporains américains, un examen plus approfondi révèle une histoire différente et plus intéressante. Sutherland n'a pas cherché à écrire des concepts stratégiques formels, mais a plutôt créé des « cartes » conceptuelles, souvent exprimées comme une grammaire stratégique, pour guider les décisions des dirigeants politiques et militaires dans les années 1950 et 1960. Grâce aux conseils de Sutherland, le lecteur peut voir comment ils ont traversé un terrain stratégique changeant. Ce terrain, façonné par les progrès de la technologie et de la politique internationale, a forcé les décideurs à faire face non seulement à de nouvelles décisions, mais à différents types de décisions nécessitant de nouvelles méthodes pour y répondre. Dans les années 1950, la faiblesse relative des économies européennes et la primauté du bombardier à réaction comme moyen de vecteur nucléaire accordaient une grande importance à la géographie canadienne et à la participation canadienne à l'OTAN. Au fur et à mesure que le missile balistique intercontinental est devenu le principal système de livraison et que les économies européennes se sont redressées dans les années 1960, l'importance stratégique relative du Canada a diminué. Tout au long de cette période de chance, Sutherland a participé à la prise de décision en tant que chercheur opérationnel travaillant dans des domaines variés tels que la défense aérienne, la recherche sur le terrain en Corée, la guerre nucléaire tactique, la diplomatie du désarmement et la budgétisation. Dans tous ces rôles, Sutherland a encouragé les décideurs à aborder les choix avec une compréhension réaliste des limites de l'influence canadienne, un sens de la responsabilité nationale et une conscience de l'intérêt national. Surtout, Sutherland a encouragé ses supérieurs et ses collègues à comprendre la stratégie comme un processus à gérer et non comme un problème à résoudre avec une doctrine formelle. |
URI: | https://hdl.handle.net/11264/1022 |
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