Russian Information and Influence Operations: Putin's regime survival tools

Abstract

This paper examines Russia’s use of active measures and reflexive control type of methods carried out in the cyberspace as governance tools to ensure Putin’s regime survival. This paper applies an International Relation theoretical framework based on a structuralist epistemology and a constructivist ontology. This approach highlights Russia’s domestic considerations such as the nature of Putin’s regime and Russia’s national identity, as main driving factors for Putin’s regime use of information and influence operations against Western democracies. Indeed, Putin’s centralized and personified governance model overemphasis Putin’s inputs into the Russian state decision-making, meaning that Putin’s background, experience and vision of Russia play a significant role in Russia’s national and defence security doctrines, which emphasis perceived domestic and foreign threats directed to destabilizing and weakening Putin’s grips onto power. To ensure Putin’s regime longevity, Russia launched a total information war against the West, which includes cyber operations to achieve information supremacy in the information space and convince Russian society that they are better off with him in power. To achieve this informational goal, Russia’s cyber threat actors are carrying out information and influence operations in the cyberspace to: 1) Portray Russia as a besieged fortress, by creating a narrative bubble claiming that Russians and Russian society are constantly under threat from Western militaries and its malicious influence; 2) Amplify positive narratives on Russia and his regime, while at the same time suppressing and delegitimizing negative ones; and 3) Weakening Western soft power by exposing, distorting and amplifying Western societal tensions and issues. Based on a discursive approach, this paper contributes to the body of literature framing Russia’s cyber operations as a sub-component of information warfare.

Cette recherche examine l’utilisation par la Russie de mesure active et de contrôle réflexif dans le cyberespace comme outils de gouvernance pour assurer la survie du régime de Poutine. Cette recherche s’inscrit dans le corpus théorique des Relations internationales et utilise un cadre analytique formé d’une épistémologie structuraliste et une ontologie constructiviste. Cette approche met en lumière les facteurs domestiques de la Russie tels que la nature du régime de Poutine et l’identité nationale russe comme déterminant des opérations d’information et d’influence à l’encontre des démocraties occidentales. En effet, la nature centralisée et personnifiée du système de gouvernance de Poutine engendre une surreprésentation de Poutine dans le processus décisionnel de l’État russe. Ainsi, le parcours passé et les expériences de Poutine ont joué un rôle déterminant dans le développement des doctrines russes de sécurité nationale et de défense nationale, expliquant la surreprésentation des menaces domestiques et extérieures perçues comme pouvant déstabiliser et affaiblir le pouvoir de Poutine. Dans le but d’assurer la longévité du régime de Poutine, la Russie a déclenché une guerre informationnelle totale à l’encontre de l’Occident, incluant des opérations cybernétiques pour atteindre une suprématie dans l’espace informationnel russe dans le but de convaincre la société qu’elle est mieux avec Poutine au pouvoir. Pour atteindre cet objectif informationnel, les cyberacteurs russes montent des opérations d’information et d’influence dans le cyberespace pour : 1) dépeindre la Russie comme une forteresse assiégée en créant une bulle narrative dans laquelle la société russe et les Russes seraient constamment sous la menace militaire occidentale et de son influence malicieuse; 2) amplifier les narratives positives à l’égard de la Russie et du régime de Poutine, tout en supprimant et délégitimant les narratives négatives; 3) affaiblir le soft power occidental en exposant, en distordant et en amplifiant ses tensions et problème sociétaux. En se reposant sur une approche discursive, cette recherche contribue au corpus de littérature qui encadre les opérations cybernétiques de la Russie comme étant une sous-composante de la guerre d’information.