Please use this identifier to cite or link to this item: https://hdl.handle.net/11264/904
Title: Canada in Ukraine 2014-2022: Sharing the Burden on a Budget
Authors: Busby, Noah
Royal Military College of Canada // Collège militaire royal du Canada
Sokolsky, Joel
Keywords: War in Ukraine
Op UNIFIER
Burden-sharing
NATO
Defence Spending
Alliance Politics
Issue Date: 28-Oct-2022
Abstract: Despite the size and reach of its armed forces and influence, Russia has a relatively small economy and little real influence on an international scale beyond its immediate region. Russia sought to change this reality by force in its invasion of Ukraine first in 2014 by proxy and second in 2022 with regular units of the Russian Armed Forces. Canada responded strongly to the 2014 Russian incursion into Ukraine with sanctions against Russia and deployment of Canadian Armed Forces foreign military training and development assistance for Ukraine. Why Canada? Is Canada threatened by Russian aggression, or was Canada’s deployment of troops intended to prove its commitment to assume its share of NATO’s collective defence burden without increasing spending to the Alliance’s target levels? Canada as a founding member of NATO is committed to collective defence and NATO’s Article 10 open door policy. Canada, however, is not committed to meeting the individual member defence spending targets of 2% of GDP to be spent on defence spending which the Alliance has declared necessary to achieve such an effect. However, money does not solve all problems. The NATO expenditure guideline is one of many useful metrics to gage a country’s commitment to collective defence. Canada’s Security Force Capacity Building (SFCB) mission in Ukraine, Operation UNIFIER, was a low-risk option to contribute to countering an encroaching threat in a politically and economically safe way. Deploying advisors to Ukraine achieved strategic objectives and international commitments without increasing defence spending. Deeds matter, and Canada hoped to convince its allies that defence capacity and deploy-ability matter more than dollars and cents. After Russia’s invasion of Ukraine in February 2022 and Canada’s Joint Task Force – Ukraine repositioned in Poland, Canada was congratulated on the international stage for its efforts in developing and supporting Ukrainian security forces. Canada’s SFCB mission to Ukraine was a demonstration of commitment to NATO and partners on a deliberately limited defence budget. Allies have understandably long called for “more Canada.” In Ukraine they got it.
Malgré la taille et la portée de ses forces armées et de son influence, la Russie a une économie relativement petite et peu d'influence réelle à l'échelle internationale au-delà de sa région immédiate. La Russie a cherché à changer cette réalité par la force lors de son invasion de l'Ukraine d'abord en 2014 avec les forces irréguliers et ensuite en 2022 avec des unités régulières des forces armées russes. Le Canada a réagi vigoureusement à l'incursion russe en Ukraine en 2014 par des sanctions contre la Russie et le déploiement d'une formation militaire étrangère des Forces armées canadiennes et d'une aide au développement pour l'Ukraine. Pourquoi Canada? Le Canada est-il menacé par une agression russe, ou le déploiement de troupes du Canada visait-il à prouver son engagement à assumer sa part du fardeau de la défense collective de l'OTAN sans augmenter les dépenses jusqu'aux niveaux cibles de l'Alliance ? Le Canada, en tant que membre fondateur de l'OTAN, est attaché à la défense collective et à la politique de la porte ouverte de l'article 10 de l'OTAN. Le Canada, cependant, ne s'est pas engagé à atteindre les objectifs de dépenses de défense des membres individuels de 2 % du PIB à consacrer aux dépenses de défense que l'Alliance a déclaré nécessaires pour obtenir un tel effet. Cependant, l'argent ne résout pas tous les problèmes. La ligne directrice des dépenses de l'OTAN est l'une des nombreuses mesures utiles pour garantir l'engagement d'un pays en matière de défense collective. La mission de renforcement des capacités des forces de sécurité (SFCB) du Canada en Ukraine, l'opération UNIFIER, était une option à faible risque pour contribuer à contrer une menace envahissante d'une manière politiquement et économiquement sûre. Le déploiement des formateurs en Ukraine a permis d'atteindre des objectifs stratégiques et des engagements internationaux sans augmenter les dépenses de défense. Les actes comptent, et le Canada espérait convaincre ses alliés que la capacité de défense et la capacité de déploiement comptent plus que les dollars et les cents. Après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 et le repositionnement de la Force opérationnelle interarmées du Canada - Ukraine en Pologne, le Canada a été félicité sur la scène internationale pour ses efforts dans le développement et le soutien des forces de sécurité ukrainiennes. La mission SFCB du Canada en Ukraine a été une démonstration de l'engagement envers l'OTAN et ses partenaires avec un budget de défense délibérément limité. Les alliés réclament depuis longtemps, et c'est compréhensible, « plus de Canada ». En Ukraine, ils l'ont eu.
URI: https://hdl.handle.net/11264/904
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