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https://hdl.handle.net/11264/962
Title: | Securitization of the French Language in Rwanda in 1990-1994 |
Authors: | Jestin, Ashley Tara Royal Military College of Canada / Collège militaire royal du Canada Last, Dr. David M. |
Keywords: | Rwanda genocide securitization critical discourse analysis France french language francophonie |
Issue Date: | 17-May-2016 |
Abstract: | Prior to and during the genocide in Rwanda in 1994, the French government financially and militarily supported the extremist regime, turning a blind eye to the ethnic cleansing that took place. Why? This study examines the French intervention in Rwanda during the 1994 genocide through the lens of the securitization theory. Linguistic and semiotic analysis of documents from the French presidency and foreign ministry are used, then discourse analysis of press statements and newspaper editorials to demonstrate that the securitization of the French language in the Great Lakes region of Africa drove French policy. The concept of securitization, and the use of semiotic and discourse analysis are shown to be useful tools to understand the motivations for, and justification of, external intervention in an internal conflict. These tools can be used to gain perspective on actions taken, and can be used as a lens to frame the issue and to think about extraordinary measures. Notwithstanding, the analysis also demonstrates that a successful securitization is a snapshot in time. For a brief moment, the French Government managed to convince the French public that intervention on behalf of the French language in Africa was a good idea. However, hindsight allows us to observe that, since the expiry of the mandate of Opération Turquoise, further questions have been raised and France is often accused of being complicit and/or of aiding in the genocide. Avant et pendant le génocide au Rwanda en 1994, le gouvernement français a soutenu financièrement et militairement le régime extrémiste, fermant les yeux à la purification ethnique qui a eu lieu. Pourquoi? Cette étude examine l'intervention française au Rwanda pendant le génocide de 1994 à travers le prisme de la théorie de la sécurisation. J'utilise l'analyse linguistique et sémiotique des documents de la présidence française et ministère des Affaires étrangères, puis l'analyse du discours des communiqués de presse et éditoriaux de journaux pour démontrer que la sécurisation de la langue française dans la région des Grands Lacs en Afrique a conduit la politique française. Le concept de la sécurisation, et l'utilisation de l'analyse sémiotique et du discours se révèlent comme étant des outils utiles pour comprendre les motivations et la justification de l'intervention extérieure dans un conflit interne. Ces outils peuvent être utilisés pour prendre du recul sur les mesures prises, et peuvent être utilisés comme une lentille pour encadrer la question et de réfléchir à des mesures extraordinaires. Cependant, l'analyse démontre également que la sécurisation réussite est un photo d’un instant. Pour un bref instant, le gouvernement français a réussi à convaincre le public français que l'intervention au nom de la langue française en Afrique était une bonne idée. Cependant, le recul nous permet d'observer que, depuis l'expiration du mandat de l'opération Turquoise, d'autres questions ont été soulevées et la France est souvent accusé d'être complice et / ou d'avoir aidé dans le génocide. |
URI: | https://hdl.handle.net/11264/962 |
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Ashley Jestin Thesis FINAL 2016-05-10 (1).pdf | Thesis document | 835.75 kB | Adobe PDF | View/Open |
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